ans le but de renforcer la protection des conjoints et des enfants, le Président de la République du Gabon a exigé, mercredi dernier, au nouveau gouvernement, la concrétisation de la légalisation du mariage coutumier.
« Pas d’état de grâce, la réussite », a martelé Ali Bongo pour qui le développement doit reposer sur le respect des droits économiques, sociaux et culturels. La loi fondamentale gabonaise définit en effet en son article 1er « La famille constitue la cellule de base naturelle de la société et le mariage comme support légitime ». En clair, l’Etat est à la fois garant de la famille et du mariage.
Cette légalisation s’inscrit dans la même perspective qu’un atelier de formation organisé par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale en partenariat avec la commission nationale des droits de l’Homme et le gouvernement gabonais. Cet atelier qui se tiendra les 4 et 5 février prochain à Libreville, vise à former les membres et le staff de la commission nationale sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels.
Selon une source locale, la tenue d’un tel événement sera encore une occasion d’outiller les membres de la société civile sur certaines thématiques afin d’approfondir leurs connaissances sur ces questions. Autrement dit, l’atelier permettra d’aborder la question du genre et des droits humains des femmes qui ont un rôle clé tant dans la famille que dans le mariage.
Pour réussir son projet de société, le chef de l’Etat gabonais met le cap sur les fondements d’une société juste, régie par le droit.