La seule évocation de son nom dans le domaine politique, ces dernières semaines, lui a valu de nombreuses critiques. Pourtant, la jeune Malika Bongo Ondimba, connue pour avoir redonné une image plus ou moins saine au concours de Miss Gabon, n’a pas cessé de multiplier des sorties en faveurs des populations les plus défavorisées, et notamment pour les jeunes enfants. Son seul péché : porter « fièrement » le nom de son père. Agée de 32 ans, Malika Bongo Ondimba, ne s’est pas reposée sur ses lauriers et l’aisance de sa famille paternelle comme le prétendent de nombreux Gabonais, bien souvent mal informés sur la personne. Fille aînée du Président de la République, la jeune femme s’est avérée être une « bosseuse » selon ses proches. En effet, présente dans le domaine social depuis quelques années, Malika s’est vite imposée aux organisations locales et internationales, telle que la Croix Rouge, en œuvrant dans l’humanitaire et le secours aux personnes en difficulté comme une sorte d’ambassadrice pour la cause des populations fragilisées, notamment pour une des franges les plus sensibles et souvent négligée, les tout-petits et les femmes.
En effet, avec la création, il y a quatre années de l’association Défis de femmes pour laquelle elle ne ménage aucun effort, Malika Bongo œuvre dans le soutien et l’aide aux mères, ainsi qu’aux familles en difficulté. De même son combat pour la valorisation de la jeune Gabonaise a plutôt surpris de nombreux individus, en ce qu’il diffère fondamentalement de ce qu’était la visée des anciens organisateurs de l’évènement Miss Gabon. Le concours de beauté qui, jadis, avait fini par être plus réputé pour ses frasques que pour sa mission de valorisation de la culture et du talent des différentes candidates, est redevenu, sous la présidente du nouveau comité d’organisatin, un évènement culturel et artistique dont le principal objectif est de faire la promotion de l’ambition et de la détermination de la jeune Gabonaise.
Une entrée remarquée en politique
Si ses premiers pas en politique n’ont pas été remarqués de tous les Gabonais, le choix de sa personne au conseil communal d’Akanda, au nord de Libreville n’est pas passé inaperçu. Pourtant, contrairement aux supputations de quartier, les choses n’ont pas été aussi faciles pour la jeune femme, malgré son patronyme et quelques marques de soutien de la part de certains conseillers élus. La fille d’Annick Aubierge Lafitte Mouvagha a dû une nouvelle se battre ; d’abord contre les préjugés et ensuite contre certains idéaux de la partie adverse. Toute chose qui lui a valu la confiance de Claude-Michel Sezalory, vue qu’elle qui n’apparaissait qu’en 15ème place dans la liste PDG du 2ème arrondissement d’Akanda, conduite par l’actuel maire élu.
Discrète mais bien présente sur le terrain social, Malika Bongo, mère de jumelles de 2 ans, a dit consacrer sa présence dans le milieu politique pour l’accomplissement de ses projets en faveur des femmes, principalement à la maternité et aux jeunes enfants à travers le Gabon. Récemment, la jeune femme a d’ailleurs confié aux journalistes de Jeune Afrique qu’elle envisage ouvrir une garderie dans le quartier d’Angondjé. L’objectif, selon elle, est de venir en aide aux femmes afin de leur permettre de concilier leur rôle de mère et leur activité professionnelle. Pourtant, depuis son retour au pays en 2009, la fille d’Ali Bongo est victime du patronyme qu’elle dit porter fièrement.