Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, en partenariat avec la commission nationale des droits de l’homme et le gouvernement gabonais, organise à Libreville, du 4 au 5 février 2014, un atelier de formation des membres et staffs de cette commission sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels. Selon un communiqué du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale «cet atelier vise à édifier les 30 participants sur le cadre normatif et institutionnel international et régional des droits économiques, sociaux et culturels ; les obligations des Etats en rapport avec les droits économiques, sociaux et culturels ; le rôle des institutions nationales des droits de l’homme dans la promotion et la protection de ces droits, et les conditions de mise en œuvre efficace d’un mandat relatif aux droits économiques, sociaux et culturels».
Pour de nombreuses institutions des droits de l’homme, l’agenda post-2015 du développement doit reposer sur le respect des droits économiques, sociaux et culturels, dans le cadre d’une approche du développement basée sur les droits. Il doit reposer sur le respect des droits humains tels qu’ils sont définis par les instruments internationaux, et en particulier par la Charte internationale des droits de l’Homme composée de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948), du Pacte International relatif aux droits civils et politiques (1966) et du Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966).
C’est pour cette raison qu’au cours de cette semaine de formation, le Centre organisera, à l’intention des organisations de la société civile gabonaise, un séminaire de renforcement des capacités sur la connaissance de deux instruments juridiques relatifs aux droits des femmes. Il s’agit notamment de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique (6 février 2014).
Cette formation outillera les membres de la société civile travaillant sur la thématique du genre et des droits humains des femmes et ayant une réelle emprise sur le terrain, sur la connaissance profonde du contenu des dispositions de la CEDEF et du Protocole de Maputo.
Il sera également question de discuter de leur implication et des moyens de collaboration avec les mécanismes de surveillance.