LIBREVILLE - Un séminaire sur le droit de succession de la veuve, de l’orpheline et l’assistance judiciaire à l’intention des professionnels de droit se déroule depuis mercredi à Libreville.
Les travaux qui s’achèvent ce jeudi, réunis les magistrats, les greffiers, les avocats et la société civile afin d’examiner la situation des personnes vulnérables.
Il s’agit notamment au cours de cette réunion, d’impliquer toutes les personnes intéressées dans la défense des droits de la veuve et de l’orphelin de maîtriser les contours juridique de cette épineuse question de droit de succession.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Justice Pascal Nzemba, a rappelé le caractère important qui constitue le problème de la défense de la veuve et de l’orphelin au Gabon.
Une question dont l’épouse du chef de l’Etat gabonais, Sylvia Bongo Ondimba a n’a fait son cheval de battaille.
« Portée dans les plus hautes instances internationales, par la première dame Mme. Sylvia Bongo Ondimba, la défense des droits de la veuve et de l’orphelin a permis d’apporter des modifications importantes dans les deux parties codifiées. Ainsi, le conseil de famille a été organisé et les familles peuvent désormais récupérer les copies de l’acte du décès auprès des autorités compétentes », a affirmé M. Nzemba.
Sous l’impulsion de la Première dame gabonaise, l’Organisation des nations unies (ONU) a institué une journée de la veuve et de l’orphelin, une journée célébrée désormais chaque 23 novembre de chaque année.
Sur le plan national, non seulement le renforcement du dispositif juridique, les veuves et les orphelins bénéficient gratuitement depuis 2012 d’une assistance judiciaire afin de rentrer dans leurs droits lors du décès de l’époux ou du père.
La société gabonaise dans une grande majorité est encore fortement ancrée dans les considérations traditionnelles qui, souvent lors du décès du conjoint ne protège pas la veuve et les enfants mais a tendance plutôt à spolier les ayants droits légitimes.