Celui-ci devrait conférer une certaine lisibilité et visibilité à la coopération entre le Gabon et l’Unesco.
Coopération Gabon-Unesco
LE secrétaire général de la Commission nationale de l’Organisation des nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Juste Joris Tindy-Poaty, a présidé lundi dernier, au siège de la représentation locale de l’Unesco, sis à Batterie IV, les travaux de la réunion préparatoire en vue de la rédaction d’un projet de coopération entre le Gabon et l’agence onusienne. Une innovation selon les participants. D’autant que depuis l’admission de notre pays à l’Unesco en 1961, celui-ci n’avait jamais élaboré un programme-pays. Ce qui l’a véritablement empêché de tirer pleinement profit, au même titre que certaines nations d’Afrique de l’ouest par exemple, des avantages issus des différents programmes initiés par l’Unesco.
Le document en cours d’élaboration devrait s’étendre sur la période 2014-2017, s’articuler autour des domaines de compétences de l’Unesco tout en prenant en compte, selon Juste Joris Tindy-Poaty, les priorités nationales déclinées dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSG). " De fait, il devrait donner une certaine cohérence, une visibilité et lisibilité au cadre de la coopération entre notre pays et l’Unesco ", a-t-il précisé.
En réalité, ce document contractuel inaugure un nouveau cycle de programmes initié par l’Unesco au terme de sa 37e conférence générale tenue à Paris, du 5 au 20 novembre dernier. A l’issue de laquelle des programmes fondés, entre autres, sur l’éducation, la culture, la communication et l’information, les sciences exactes naturelles, sociales et humaines avaient été adoptés, en vue de leur promotion et leur vulgarisation par les Etats membres.
Pour y arriver, ces Etats peuvent bénéficier du programme de participation de l’Unesco. Un mécanisme utilisé par l’Agence spécialisée des Nations unies en vue d’atteindre ses objectifs, en participant à des activités menées par les Etats membres ou des associations ou institutions associées dans ses domaines de compétences. Cette participation est destinée à renforcer le partenariat entre l’Unesco et les Etats membres.