Dans l’optique de favoriser l’accès à la propriété à ses agents, les responsables de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et ceux de la Société nationale de logement social (SNLS) ont procédé, ce mercredi 29 janvier 2014 à Libreville, à la signature d’une convention de partenariat devant permettre l’accompagnement de la Comilog dans la mise à disposition de ses employés des logements.
La convention signée entre ces deux entités par l’entremise de leurs responsables dont l’Administrateur-Directeur général de la Comilog, Jean Fabre, et le Directeur général de la SNLS, Paul Mapessi, est le fruit d’une volonté des dirigeants de l’entreprise de manganèse du Groupe Eramet d’ouvrir la voie à l’accès à un logement décent à ses salariés. Il s’est donc agi du paraphe officiel de l’accord qui pose le cadre légal à travers lequel les deux structures devront agir.
Société publique de promotion immobilière spécialisée dans la fourniture de logements sociaux, née de la nécessité de faciliter l’accès au logement pour les Gabonais à faibles revenus, conformément à la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, la SNLS accompagnera la Comilog dans une politique durable en procédant à la construction et à la fourniture des logements de trois chambres minimum et de 400m² minimal de superficie.
Dans la réalisation de ce projet, la SNLS aura à construire des maisons neuves, vendues à des prix respectant les plafonds fixés, pour ce qui est de la Comilog, par l’accord d’accession sociale à la propriété (PAP) élaboré et conclu entre la Comilog et ses salariés. Dès lors, a précisé Jean Fabre, le patron de la Comilog, les salariés devront débourser entre 20 et 40 millions de francs CFA pour entrer en possession de ces maisons. Entre temps, des mécanismes sont mis sur pieds par l’entreprise et les Banques pour faciliter le déroulement de l’acquisition des ces propriétés. Ce qui est certain c’est que «l’entreprise prendra une part de l’achat du logement de telle sorte que le niveau du remboursement des emprunts que les gens auront à prendre ne dépasse pas le tiers du revenu de chacun».
«Sur le plan des financements, ces projets sont avant tout des projets individuels de chaque salarié. Et pour que chaque salarié puisse acquérir ce logement, on a mis en place un système avec un mécanisme de financement par des banques qui prévoit l’octroi de prêts à des conditions intéressantes et des conditions garantie pour permettre au salarié d’avoir ce prêt et complété par un apport d’entreprise pour que chaque salarié, compte tenu de ses revenus, soit en mesure d’assurer le poids du remboursement de son emprunt et d’acquisition de son bien. C’est à la fois un effort personnel de chacun à partir de ses revenus, une contribution des banques qui ont accepté de mettre en place des emprunts à des conditions précises et enfin il y a un apport de l’entreprise », a expliqué Jean Fabre.
Le nombre de logements sera au prorata des dossiers de candidatures éligibles au PAP et du nombre d’agents intéressés par l’offre de la SNLS. A cet effet, le projet initial se focalise déjà sur un chiffre de base de 148 maisons qui devraient être mis à disposition d’ici à 2015. La Comilog a déjà pris une option dans le lotissement de Bikélé en cours d’aménagement par la SNLS.
«Les travaux pourraient démarrer très rapidement. C’est vrai, nous avons envisagé un délai de construction de 18 mois, mais qui reste à affiner. Nous ne sommes pas encore accordés sur le chronogramme d’exécution des travaux. Le document que nous venons de signer est un accord cadre… Nous allons revenir un peu plus en profondeur lors des discussions portant sur le descriptif des travaux», a déclaré le directeur général de la SNLS.
A travers ce projet, note un communiqué de la Comilog, l’entreprise se «tient aux côtés des pouvoirs publics pour les soutenir dans leur politique du logement, un des sujets de préoccupation majeure des Gabonais inscrit parmi les grandes priorités du Plan Stratégique Gabon émergent».
Quant à la SNLS, elle assure de bien maitriser les volets techniques et financiers du projet afin qu’à terme, les ménages aux revenus modestes puissent accéder à des logements dans le cadre d’une acquisition transparente, sécurisée et encadrée.