Réunis autour de l’équipe emmenée par le représentant résident de l’Unesco au Gabon, des conseillers, des enseignants et représentants des différents secteurs ministériels et d’administration ont tenu, le 28 janvier, à Libreville une réunion en vue de parvenir à la rédaction d’un programme fixe, censé aboutir, à terme, à une meilleure coopération entre le Gabon et cet organe spécialisé de l’Organisation des nations unies (ONU).
Réunis le mardi 28 janvier 2014, à Libreville, autour d’Alain Godonou, représentant de l’Unesco au Gabon, de nombreux enseignants, représentants d’administrations et de secteurs ministériels en lien avec l’Unesco, ont étudié les modalités de mise au point d’un document officiel censé renforcer le partenariat entre l’organisation internationale et le Gabon. Si les deux parties ont tissé des liens depuis 1986, il n’en demeure pas moins, à en croire son représentant officiel, que l’Unesco manquait jusque-là d’une véritable organisation dans le pays. Ce qui n’a pas empêché les deux partenaires de travailler de concert dans de nombreux projets à travers le pays, indique-t-on.
Pour Juste Tindi Poaty, le secrétaire général de la Commission pour l’Unesco, la rencontre était plus que d’actualité et même nécessaire pour la réussite des futurs projets unissant le Gabon et l’organisation. «C’est une réunion qui a reçu l’autorisation du président de la Commission internationale de l’Unesco qui souhaite que les années à venir, il y ait une lisibilité, une visibilité et une cohérence dans la coopération que notre pays a avec l’Unesco», a-t-il expliqué pour justifier la rencontre à laquelle ont également pris part plusieurs représentants d’ONG gabonaises et internationales.
En effet, selon Alain Godonou, le représentant de l’Unesco au Gabon, «depuis quelques années au Gabon, [il a été] mis en place une démarche plus méthodique afin d’établir un «Programme-Pays», en discuter avant de passer à l’action. Ce qui a manqué par le passé, c’est qu’il n’y avait ni un cadre ni un programme de partenariat [officiel] entre l’Unesco et le Gabon.» Les travaux engagés cette semaine avec différentes personnalités œuvrant dans le secteur de coopération avec l’Unesco devraient donc aboutir dans les jours qui viennent à un document officiel fixant le cadre de partenariat entre les deux parties. D’autant plus, que l’institution internationale fera, dans quelques mois, un appel à projets aux différents Etats membres, et chacun d’eux, entre autres le Gabon, sera amené à présenter sept projets dans des domaines dits prioritaires. Pour Dr Tindi Poaty, une meilleure organisation de la représentation gabonaise de l’Unesco pourrait s’avérer utile pour le financement de certains projets.