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Des taxis motos en renfort du transport urbain à Oyem
Publié le jeudi 26 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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OYEM, –- Des taxis motos, une vingtaine au total pour l'instant, ont fait irruption dans le transport urbain de la ville d’Oyem (nord), il y a moins d’un mois, en vue de palier aux difficultés observées dans ce secteur, a constaté le correspondant local de l’AGP.

A quelques semaines seulement de l’arrivée de ce mode de transport dans la capitale woleu-ntémoise, nombreux sont ceux qui optent désormais pour les motos taxis, un phénomène nouveau qui prend de l’ampleur dans le chef-lieu de la province septentrionale.

Ils sont nombreux ceux qui, dans la commune d’Oyem et ses environs empruntent de plus en plus les taxis motos comme moyens de transport à la fois pour des raisons de rapidité mais aussi, d’économie en terme de coût. Ces nouveaux transporteurs servent prioritairement les populations habitants les quartiers sous-intégrés et difficiles d’accès pour les voitures.

"Si le prix de la course avec le taxi varie entre 2000 et 3000 FCFA, le taxi moto, lui, peut juste nous exiger 500 ou 1000 FCFA et cela sur de longues distances, vous voyez donc l’avantage que ces gens apportent aux populations en terme de tarif et nous gagnons en temps", a expliqué Jean Jacques, un client rencontré au carrefour ‘’Akoakam’’ visiblement satisfait.

"Les taxis motos nous facilitent le transport et la livraison des petits détaillants en produits de consommation courante tels que le pain, les œufs, le lait et bien d’autres dans les zones difficiles d’accès, et cela en peu de temps", a renchéri Chérif Oumarou, commerçant au quartier Ngouema dans le 2ème arrondissement d’Oyem.

Pour sa part, Ousmane Cissé, habitant au quartier Endom, dans le 1er arrondissement, a affirmé qu’il a opté pour la moto parce qu’il habite très loin du centre-ville et que tous les petits bricoles qu’il exerce, sont au niveau de la ville.

Mais aussi, parce que je n’ai pas de moyens pour m’offrir une voiture’’, a-t-il dit, ajoutant que pour vous rendre compte des difficultés qui sont les nôtres, je vous demande de venir ici au mois d’avril, et vous verrez combien de fois, il est difficile d’avoir un taxi’’.

Le phénomène des taxis motos, bien que salutaire dans la mesure où il contribue à favoriser le transport dans la plupart des grandes villes africaines, pose néanmoins une préoccupation majeure notamment celle de la sécurité des usagers liée au port du casque aussi bien pour les conducteurs que pour les clients.


AEE/RM/JPN

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