Le rêve du Gabon de se voir désigner pour l’organisation de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2019) s’est effondré le 24 janvier dernier au Cape Town International convention center lors de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), sous la conduite du président de la CAF, Issa Hayatou.
Compté parmi les potentiels candidats à l’organisation de l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations de football, le Gabon finalement ne figure pas sur la liste des pays retenus pour ce challenge continental. Selon la décision du Comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain, «dans les délais impartis, six dossiers complets sont parvenus au secrétariat général de la CAF pour les deux éditions de la CAN». Ainsi, pour l’édition de 2019, les candidats officiels sont l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la République Démocratique du Congo et la Zambie. Parmi les six nations retenues, trois n’ont jamais organisé de CAN, à savoir la Guinée, la RDC et la Zambie.
Quant à l’édition de 2021, les candidats officiels sont au nombre de trois : Algérie, Côte d’Ivoire et Guinée. «Une commission unique, composée d’experts, sera désignée au cours de la prochaine réunion du Comité exécutif de la CAF du 21 février 2014 au Caire en Egypte pour conduire les visites d’inspection dans les pays candidats», précise le communiqué publié sur le site de la Caf.
«Le vote final pour la désignation des pays hôtes des Coupes d’Afrique des Nations 2019 et 2021 se fera au cours de la session du Comité exécutif de la CAF en septembre 2014 (au lieu de mai 2014), afin de permettre à chaque pays candidat d’avoir le temps nécessaire de recevoir la mission d’inspection de la CAF», indique le même communiqué.
Pourtant estimée comme l’une des meilleures organisations de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations de football, l’édition 2012, co-organisée par le Gabon et la Guinée Équatoriale, n’était-elle pas assez illustrative de l’expertise et du savoir faire gabonais pour permettre au pays d’Aubameyang de célébrer pour une seconde fois le football africain ? Pour de nombreux observateurs, cette mise à l’écart du Gabon va freiner les projets de construction des stades de Port-Gentil et d’Oyem que le Gabon comptait ajouter à son package pour l’organisation d’une autre édition de la CAN.