Initiée par le ministère de la Défense en 2010, une nouvelle rencontre réuni à Tchibanga plusieurs responsables des Forces de polices nationales ce week-end. A leur 4ème édition, ces assises porteront sur les nouvelles modalités pour l’amélioration de la sécurité publique et l’accompagnement de la volonté politique.
Après, Lambaréné en 2003, Libreville en 2010, la ville de Mouila en 2012, c’est au tour du chef-lieu de la province de la Nyanga de recevoir les différents responsables de la Police nationale en tête desquels le commandant en chef, le Général Léon Mistoul. Ainsi, Tchibanga accueille dès ce samedi 25 janvier 2014, une conférence des patrons de la police gabonaise basée essentiellement sur la mise au point de nouvelles stratégies de sécurité publique, conformément aux directives du chef de l’Etat et du gouvernement, en début d’année.
Pour le Cochef de la police gabonaise, cette nouvelle rencontre s’inscrit parfaitement dans la vision des différents pays de l’Afrique centrale avant la mise en pratique effective de la libre circulation en sous-région. Un projet que très peu de pays de la zone semblent encore envisager. Qu’à cela ne tienne, pour Léon Mistoul, interrogé par les confrères de Radio Gabon, vendredi 24 janvier, le choix de cette rencontre émane d’une volonté de la police gabonaise d’appuyer et de mettre en pratique « la volonté politique ». Ainsi, la conférence des patrons de la police gabonaise, selon le Général Mistoul, est donc l’un des moyens les mieux adaptés pour traiter des difficultés liées au service des agents de police sur le terrain et pour trouver des stratégies palliatives.
« Les Etats de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) dont nous faisons partie avaient pris la résolution de procéder à l’ouverture des frontières. Et qui dit ouverture des frontières implique également l’ouverture de plusieurs axes, donc les missions liées aux menaces des polices, et donc à nos missions républicaines », s’est exprimé Léon Mistoul avant de regretter la mise en pratique de certaines résolutions émises par la police nationale au terme de ce genre de rencontre. « Les résolutions issues de ces travaux sont toujours un canevas de travail pour les Forces de polices nationales. C’est vrai que l’accomplissement de ces résolutions connaît souvent des difficultés liées à certains ingrédients qui doivent les accompagner, mais toujours est-il que nous tenons à faire avancer la volonté politique sur le plan de la sécurité publique au Gabon », a-t-il conclu.
Les résultats des travaux qui s’achèveront dimanche 26 janvier devraient être communiqués au gouvernement par l’entremise du ministère de tutelle qui devra en faire part au chef de l’Etat dans les jours à venir.