A la faveur d’une rencontre avec les responsables des différentes compagnies de téléphonie mobile du Gabon, de l’Arcep et de l’Aninf, Blaise Louembé, ministre de la Communication, a sacrifié au protocole de signature de la mise en œuvre d’un point d’échange internet national. Ce paraphage qui fait suite à une longue étude de faisabilité entreprise par des experts du domaine, vise à autonomiser le pays en la matière.
Si l’atelier organisé par le ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, en septembre 2013, avait pour objectif principal d’examiner les modalités de sa mise en œuvre, la rencontre entre le ministre Blaise Louembé, l’Agence nationale des infrastructures numériques et filaires (Aninf), l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) et plusieurs opérateurs économiques exerçant au Gabon dans le secteur de la téléphonie mobile était une manière de confirmer la vision de l’Etat quant à son projet d’autonomisation du secteur de l’internet.
En effet, dans la journée du mercredi 22 janvier 2014 à Libreville, le ministre en charge de l’Economie numérique, en compagnie de la ministre déléguée, Françoise Assengone Obame, ont procédé à la signature de la mise en œuvre effective d’un point d’échange internet dans le pays.
Le projet, inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) depuis 2009, semble être sur la voie de sa concrétisation. Il s’agit, selon le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, de donner au pays les moyens d’une baisse considérable du coût de l’internet sur toute l’étendue du territoire national. Un objectif vers lequel il a tenu à inviter tous les opérateurs en téléphonie mobile et autres fournisseurs de ce moyen de communication installés au Gabon.
De même, a-t-il ajouté à la suite du directeur général de l’Aninf, Alex Bongo Ondimba, la prochaine mise en œuvre de cet outil permettra aux utilisateurs du Gabon de bénéficier d’un transfert de données et d’informations sans transiter par une plate-forme localisée dans un pays étranger comme cela est encore le cas. L’outil, assure-t-on, sera géré par une société gabonaise qui veillera au respect des termes établies entre l’Etat et les différents acteurs du secteur, tout en permettant d’améliorer, de façon considérable, la qualité de la connectivité au niveau national.