Le secrétaire général (SG) adjoint 2 du ministère des Eaux et Forêts (MEF), le docteur Aimé Moudjegou Moussavou, qui a présidé ce mercredi la cérémonie de clôture des travaux du 6e conseil d’administration de l’école nationale des eaux et forêts (ENEF), en l’absence du ministre empêché, a déclaré que le bilan des activités de cet établissement pour la période 2012-2013 est globalement positif, malgré les contraintes d’ordre budgétaire.
‘’Le bilan 2012-2013 de l’ENEF est globalement positif, malgré les contraintes budgétaires et d’autres facteurs limitatifs. Les objectifs que nous nous sommes fixés pour cet établissement pour les deux dernières années ont été réalisés à près de 60%’’, a déclaré le SG adjoint 2 du MEF.
Pour le docteur Aimé Moudjegou Moussavou, l’ENEF doit jouer un rôle pionner dans les prochaines années, en matière de formation au Gabon et dans la sous région. La mise en place du système LMD dans cet établissement est irréversible et se fera progressivement, dans le cadre du positionnement de l’ENEF dans les références et les normes universitaires internationales, a-t-il tenu à précisé, répondant aux questions des journalistes.
Pour soutenir le basculement au système LMD, rappelle-t-on, les programmes de formation de cette école ont été revus, avec l’adjonction des nouvelles matières afin d’améliorer également l’offre de formation. Les reformes en cours permettront une meilleure organisation et opérationnalité de cet établissement.
L’ambition des dirigeants de l’ENEF et des plus hautes autorités du pays est de faire de cet établissement un pôle d’excellence en matière de formation dans les métiers de l’eau, l’environnement, la forêt, l’aquaculture, la pêche, l’écologie et la géomatique.
Le processus de création de la fondation ENEF, en vue de la mobilisation des ressources propres et du financement durable des projets de l’établissement a été lancé récemment à Libreville par l’actuel directeur général intérimaire de l’ENEF, le docteur Marcelin Nziengui. L’aboutissement de ce projet permettra à cet établissement de ne pas plus déprendre de l’assiette financière l’Etat pour son fonctionnement. Ce qui sera une grande première au Gabon.
Selon la programmation du gouvernement, cet établissement devrait être délocalisé d’ici 2016 du Cap Estérias à Makokou. Cette délocalisation selon le SG adjoint 2 du MEF s’inscrit dans une vision du réaménagement du territoire, du repeuplement des zones rurales et dans une dynamique de création des bassins de développement local, aux côtés des bassins pédagogiques et académiques.