Les élèves de la commune de Port-Gentil réclament un retour à la normale des activités pédagogiques dans les établissements scolaires du secteur public, rapporte notre correspondant.
Port-Gentil (Gabonews) : « On est fatigué de faire croire aux parents qu’il y a cours », pouvait-on entendre des marcheurs. La marche a débuté au lycée technique Jean fidèle Otando de la ville de Port-Gentil. Les écoliers veulent se retrouver en classes, mais les enseignants et l’administration centrale n’accordent toujours pas leurs violons quant aux différentes revendications. A Port-Gentil, les syndicats autour de la Dynamique unitaire sont depuis le début de la semaine au service provincial de la famille.
« Le gouvernement et les enseignants tournent nos enfants en bourrique » rumine Adèle B. devant un établissement public de la localité. Les élèves ont lancé cette marche d’avertissement afin de secouer les parties engagées dans ce bras de fer. L’objectif de ladite marche des apprenants était d’aller rencontrer les autorités académiques de la ville pour avoir une idée de la situation actuelle dans le secteur de l’éducation. « On nous voit chaque jour en uniformes alors qu’il n’y a pas cours » s’indigne Erica, une élève. Voulant s’introduire au lycée Joseph Ambouroué Avaro, les apprenants ont dû faire face aux éléments de la police nationale qui étaient postés devant le portail de l’établissement.
Les marcheurs ont évolué après quelques instants d’échauffements avec les hommes en armes vers d’autres établissements pour grossir les rangs. Puis, arrivés à hauteur du carrefour Léon Mba, les élèves ont éconduit la police en attente pour se retrouver dans un collège parapublique puis se sont dirigés à la Direction d’académie provinciale. Une contestation qui pourrait avoir d’autres conséquences. Joint par téléphone, le bureau de la fédération provinciale des associations des parents d’élèves n’a pas daigné commenter la situation.