LIBREVILLE -- Le directeur de recherche au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et des universités gabonaises, Alain karsenty, a fait le point lundi dernier, à l’institut français de Libreville de la situation des négociations internationales sur le climat, a constaté un journaliste de l’AGP.
« J’ai fait l’histoire de la négociation internationale sur le climat, ses avancées, ses échecs et les perspectives qui s’ouvrent avant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris (France) en décembre. Une rencontre qui va être une conférence fondamentale, parce que le processus des négociations internationales a décidé que ce soit en décembre 2015 qu’on devra mettre en place un nouveau système internationale sur la gestion du changement climatique », a expliqué, le directeur de recherche au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et des universités gabonaises, Alain karsenty.
Le chercheur a souligné à cet effet qu’à Paris un accord sur les mécanismes financiers pour rester dans l’objectivité des deux degrés Celsius devrait être trouvé par l’ensemble des parties prenantes, notamment les pays industrialisés.
A ce propos, plusieurs solutions seraient envisagées dont certaines mettent l’accent sur la taxe carbone, laquelle stipulerait que « ceux qui émettent plus en termes de pollution industrielle sont appelés à verser de l’argent. Par contre les pays qui émettent moins, recevront un système de bonus malus. Un système qui permettrait de financer le fonds vert pour le climat, qui a été défini Copenhague afin de permettre au pays du Sud de faire face à la pollution et de mettre l’accent sur une économie verte », a-t-il relevé.
A l’issue de cette communication, les participants ont été invités à découvrir l’exposition « 60 solutions face au changement climatique », illustrée par des photographies de Yann Arthus-Bertrand. Elle est consacrée aux deux premières thématiques sur les quatre qui composent cette exposition, dont « vivre ensemble » et « nourrir le monde ».
Il s’agit d’images qui présentent les situations emblématiques des causes et des effets du changement climatique et les solutions apportées par les communautés, les Etats et, soutenu par les bailleurs de fonds dont l’agence française de développement (AFD). A l’exemple de la mise en place des stations de métro à Rio de Janeiro au Brésil, ainsi qu’une dotation luttant efficacement contre les émissions de carbones. Aussi, faut-il souligné, le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France, l’agence française de développement et la fondation Good Planet, apporteront leur appui pour la mise en œuvre de ce programme qui se tiendra tout le long de cette année 2015 à Libreville, singulièrement à l’IFG.
En effet, acteur très impliqué, l’AFD a désormais fait le choix que 50 de ses financements aient un impact positif sur le changement climatique. Ceci consacre une volonté qui a permis depuis 2005 d’allouer plus de 15 milliards d’euros à travers le monde, dans les domaines des énergies renouvelables, la protection de la forêt, les transports propres, permettant ainsi de limiter l’émission de carbone, à hauteur de 3,2 millions de tonnes par an.
