Au moment où les plus hautes autorités prônent l’autosuffisance alimentaire et multiplient les initiatives dans ce sens, un séminaire axé sur les techniques de vaccination du bétail destiné aux éleveurs gabonais a récemment tenu ses assises à Libreville, la capitale gabonaise.
Doter les éleveurs gabonais d’outils supplémentaires pour conserver en bonne santé leur bétail, était le but du séminaire axé sur les techniques de vaccination du bétail organisé récemment à Libreville, la capitale gabonaise par la direction générale de l’Elevage en partenariat avec la Société meunière et avicole du Gabon (Smag) à l’intention des éleveurs gabonais.
Selon Julien Flori, vétérinaire, spécialiste des volailles et consultant à la Smag, « le but de cette rencontre était de faire le point sur la vaccination des volaille, sur la qualité des boissons pour la volaille, deux points fondamentaux dans l’élevage des volailles ».
Formés à travers deux modules, les participants ont pu bénéficier des connaissances sur les techniques utilisées en élevage. A savoir, la vaccination dans l’eau, la vaccination par nébulisation et la vaccination par injection.
Mais aussi, sur la qualité de l’eau et notamment sur les processus pour désinfecteur l’eau par chloration ou encore l’eau oxygénée.
Pour le consultant de la société Smag, « il serait intéressant d’essayer de systématiser la désinfection de l’eau de boisson à cause de son coût peu élevé et parce que cette technique améliore considérablement les performances de l’élevage ».
Les enseignements dispensés se sont avérés utiles et devraient permettre aux éleveurs de pouvoir assurer dans de bonnes conditions la santé de leurs volailles. Une manière pour eux de limiter les cas des maladies observées par le passé.
« Etant donné que ce sont des bêtes, certains éleveurs se disent que l’on peut utiliser n’importe quelle eau. Or, c’est une erreur. Il faut donner à sa volaille la même qualité d’eau qu’un homme puisse boire. Des dispositions nécessaires pour que cette eau soit potable doivent être prises surtout pour qui utilisons l’eau de puits. Nous devons veiller à la désinfection de l’eau de boisson » a confié au terme des assises, Jean Pierre Abuswa, propriétaire de la grande ferme moderne d’Ambowé au 1er arrondissement de Libreville.