LIBREVILLE -- La transformation du bois au Gabon a connu une évolution positive ces dernières années, a-t-on appris lundi de source proche de la direction générale des industries du bois, à l’occasion de la journée internationale des forêts, commémorée le 21 mars de chaque année.
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Transformation du bois au Gabon : évolution positive de 2009 à 2014
LIBREVILLE -- La transformation du bois au Gabon a connu une évolution positive ces dernières années, a-t-on appris lundi de source proche de la direction générale des industries du bois, à l’occasion de la journée internationale des forêts, commémorée le 21 mars de chaque année.
Le secteur a enregistré un chiffre d’affaires de 350 milliards F CFA en 2013 contre 100 milliards F CFA en 2009, permettant ainsi de créer 7090 emplois en 2013 contre 4095 emplois en 2010, indique la source.
Pour les responsables de cette direction, les mesures fiscalo-douanières attractives mises en place par l’Etat, ont encouragé les opérateurs à procéder à la création de nouvelles entités industrielles, à améliorer leurs objectifs industriels ainsi que leur outil de production. Des actions qui se sont traduites par une évolution positive de la transformation du bois au Gabon, a confirmé la source.
Le volume de bois transformé est passé de 691 000 m³ en 2009 à 850 000 m³ en 2014, soit une augmentation + 15%. De même, le rendement matière qui était autrefois entre 25 et 35 %, en 2009 s’est situé à 50% en 2014, explique la source, ajoutant que cette évolution est soutenue par la naissance de nombreuses unités de transformation.
Pour la direction générale des industries du bois, le nombre d’unités est au nombre de 130 en 2014 contre 95 en 2010, soit plus de 27% d’augmentation. Sur ce plan, on compterait plus de 20 unités industrielles (2014) de deuxième et troisième transformations dotées d’équipements spécialisés (séchoirs, chaudière écologiques), contre 5 unités (2009), soit un accroissement de 25%. Tandis que 80% d’opérateurs opèrent dans la première transformation (segment sciage).
Les experts, même si certaines faiblesses demeurent, souhaitent la mise en place d’une fiscalité discriminante favorable au développement des segments des 2ème et 3ème transformations.
Cette réussite est la résultante de nombreuses initiatives des autorités dans ce domaine.
On cite, à cet effet, la décision gouvernementale d’interdiction d’exporter les grumes (5 novembre 2009), la prise de mesures d’accompagnement en faveur des opérateurs de la filière forêt-bois (Février 2010) qui se sont traduites par la mise en place des mesures fiscalo-douanières attrayantes, la création de zones économiques spéciales (exemple de Nkok avec un site en cours de viabilisation sur 70 ha) et la mise en place de plusieurs points francs, dont les principaux avantages sont la réduction de la taxe à l’export au taux de 0% pour une période minimale de 10 ans consécutifs.
De même, il y a la création et l’identification des domaines industriels du bois par le regroupement d’acteurs de grande et moyenne tailles, en vue de joint-ventures, la défiscalisation des bois transformés destinés à l’export au taux de 1,5% (Article 18 de la Loi de Finances 2012).
On relève également l’adoption du texte de loi portant attributions et organisation du ministère des Eaux et Forêts et la création d’un Fonds forestier national (FFN) portant création organisation et fonctionnement du FFN, ainsi que la création d’une Agence d’exécution des activités de la Filière forêt-bois et la révision de la loi portant Code forestier, sur la période 2010-2015, sont autant de mesures, ayant contribué à ce résultat.