LIBREVILLE - Le président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba-Ndama a, au cours de sa déclaration prononcée samedi à Libreville, appelé les « nouveaux venus » dans le processus de l’émergence à la modestie, a constaté l’AGP sur place.
"Il faut que les nouveaux venus dans cette aventure que nous voulons tous pleine de succès aient la modestie de reconnaître le mérite des compatriotes qui ont œuvré pour baliser des chemins, avant qu’ils soient bénéficiaires de situations ou de postes de responsabilité enviables au niveau de l’Etat", a dit M. Nzouba-Ndama.
Selon le patron du "Palais Léon Mba", la stratégie de ses détracteurs consiste à présenter certaines personnes de son acabit, comme de vieux politiques rétrogrades aux volontés passéistes et anachroniques, face à une modernité plus vive, plus dynamique à laquelle ces "nouveaux venus" appartiendraient.
Cette nouvelle génération risque de perdre l’éclat de sa teinture au contact de la "vieillerie" alors considérée comme véritable force d’inertie qu’il faudrait urgemment déposer.
Guy Nzouba-Ndama a rompu le silence après des informations relayées par la presse locale indiquant qu’il aurait des intentions de se porter candidat en 2016 et de claquer la porte du parti au pouvoir à l’instar des ses "anciens camarades", Jacques Adiahenot, Jean Ping et René Ndemezo’Obiang qui ont rejoint les rangs de l’opposition.
Le 16 février dernier, l’hebdomadaire, « Echos du Nord », proche de l’opposition, indiquait que le député de la Lolo Wagna se poserait en candidat de rechange pour le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au cas où le président Ali Bongo ne présente pas sa candidature en 2016.