LIBREVILLE –- La centrale syndicale « Dynamique unitaire (DU) », réunie en assemblée générale, a déclaré lundi à Libreville que’’no money no scool’’, à la faveur de la journée nationale de l’Enseignant célébrée tous les 23 mars, a constaté un journaliste de l’AGP.
"Nous allons nous battre jusqu’au bout, afin que nos enfants, une fois en activité, ne trouvent plus les miettes de salaire que nous avons touchées durant toute notre carrière’’, a martelé le délégué général de la Conasysed, Simon Ndong Edzo.
Le leader syndical a par la suite invité leurs collègues expatriés à les soutenir dans leur démarche.
Après l’assemblée générale, les membres de la Dynamique unitaire se sont acheminés vers l’Assemblée nationale pour une marche pacifique, encadrée par les forces de police, visant à se faire entendre auprès du Chef de cette institution.
La Convention nationale des syndicats du secteur de l’Education (CONASYSED) a retenu pour thème cette année : « l’importance de la lutte syndicale dans l’émergence de la société gabonaise ». Occasion pour ses enseignants membres de se recueillir pour commémorer l’anniversaire-décès de l’enseignante Martine Oulabou Mbadinga et débattre des conditions de l’exercice de leur profession, en affichant des avancées et des handicaps.
"C’est dans des conditions insalubres et inhumaines, avec ou sans salaire que l’enseignant gabonais fait de son mieux pour apporter la connaissance qu’il faut à la jeunesse gabonaise", a déclaré Simon Ndong Edzo, délégué général de la Conasysed.
Pour parvenir à un léger mieux être, a t-il poursuivi, l’enseignant a dû mener de nombreuses batailles, " l’enseignant a amélioré un temps soit peu son quotidien, avec l’obtention de la PIP, PIFE, PIR, Prime de rentrée scolaire, Rappels, Prime de transport et indemnité de logement. Ces divers accessoires de salaire obtenus de haute lutte soulagent beaucoup d’entre nous face à la misère et la précarité qui nous accablent au quotidien".
Ces leaders syndicaux ont réaffirmé leur ferme volonté de poursuivre la grève générale illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, à savoir : la mise en place du nouveau système de rémunération, le nouveau mode de calcul de la pension retraite et le versement à tous les travailleurs de l’indemnité de service rendu.