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Manifestation d’élèves dispersée à Libreville par les forces de l’ordre
Publié le mardi 24 mars 2015   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Nouvelle descente dans la rue des élèves de Libreville


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Les forces de l’ordre ont violemment dispersé, lundi à Libreville, une manifestation organisée par les élèves de plusieurs établissements secondaires de la capitale, pour protester contre la non reprise des cours, a annoncé la télévision gabonaise, dans sa principale édition d'information de 20 heures (19h00 GMT).
Plusieurs personnes auraient été blessées lors des échauffourées entre les forces de l'ordre et les manifestants auxquels s'étaient joints des syndicalistes du secteur éducation, à l'origine de la grève qui paralyse le système éducatif national depuis le mois de février.

En dépit de l'appel à une reprise totale des cours lancé vendredi dernier par le gouvernement, de nombreux établissements scolaires étaient toujours fermés lundi.

Ni les contrà´les de présence au poste ni les ponctions opérées sur les salaires des enseignants grévistes par le gouvernement ne semblent infléchir le mouvement qui parait plutà´t se durcir, porté par la dynamique unitaire (DUR), une aile regroupant des syndicalistes irréductibles.

Les syndicats du secteur éducation réclament la revalorisation du point d'indice et une hausse, de 80 000 à 300 000 FCFA, du SMIG, autant d'éléments pris en compte dans le calcul des salaires dans la fonction publique.

Le gouvernement a fait savoir qu'une telle augmentation, qui risque d'exploser la masse salariale, n'est pas envisageable, surtout dans le contexte actuel de crise pétrolière.

Un nouveau système de rémunération (NSR) doit cependant entrer en vigueur en juillet prochain. Dans une interview au quotidien l'union, le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative que le NSR prend en compte la mesure du chef de l'Etat instaurant un revenu mensuel de 150 000 FCFA.

Selon M. Jean Marie Ogandage, le NSR va revaloriser les faibles rémunérations, ce qui aura un effet immédiat sur les pensions, directement indexés sur la solde indiciaire.

Mais les syndicats refusent tout nouveau système de rémunération ne prenant pas en compte leurs critères et la satisfaction, dans les délais les plus brefs, de leurs revendications.


LMM/APA

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