Alors que peu des férus du ballon rond ne vendaient cher leur peau sur une compétition préparée de manière abracadabrantesque, les poulains de Stéphane Bounguendza ont effectué une bonne entrée en matière le lundi 9 décembre 2013 au stade de Franceville face aux Lions Indomptables du Cameroun, visiblement hors-sujet.
Le match d’ouverture de la Coupe de la CEMAC, abrité par le Gabon du 9 au 21 décembre 2013, s’est joué sans une véritable cérémonie d’ouverture avec, en toile de fond, des sélections qui arrivaient au compte-gouttes en terre gabonaise. Mieux, le comité d’organisation de l’évènement a oublié que le coup d’envoi était donné à une période électorale où le public, pratiquement absent, est plus intéressé par les discours politiques qua par un spectacle de football, soit-il à leur portée puisque le stade est accessible à partir de 500 francs CFA. Bref, pour ce match joué au stade de Franceville l’absence du public n’aura pas constitué un handicap pour les Panthères qui ont presque marché sur leurs adversaires du jour.
A la 20è minute du jeu, Edmond Mouelé se signale dans la surface de réparation camerounaise en exerçant un pressing qui va contraindre le dossard 13, Makoung, à marquer contre son camp. Quelques minutes plus tard, Edmond Mouelé à nouveau réceptionne un caviar servi magistralement par Alain Djissikadié, à l’aide d’un pied externe, corse l’addition pour les Panthères du Gabon qui resteront très en vogue jusqu’à ce que n’intervienne la pause.
La sortie de Daniel Cousin permettra à l’encadrement technique des Panthères d’injecter du sang neuf avec l’entrée de Lionnel Yakouya qui, presqu’au terme du temps réglementaire, a disposé d’un tir de 25 mètres pour tromper le portier Camerounais. C’était le 3è but de la partie à la faveur des Panthères du Gabon qui croiseront le Zalang Nacional de Guinée Equatoriale le 15 décembre 2013 pour leur seconde sortie.
La leçon qu’on est tenté de tirer sur cette victoire des Panthères pourrait être que les joueurs Gabonais s’arment d’une certaine audace que lorsque les décideurs refusent de mettre les moyens qu’il faut dans leur préparation. C’est d’ailleurs dans un contexte de préparation assez douloureux que Claude Albert Mbourounot avait remporté en décembre 2011 la coupe d’Afrique des U23. Mais, en sera-t-il toujours comme ça et en sera-t-il ainsi pour Stéphane Bounguendza dans cette coupe de la Cemac ?
