Un atelier sur l’apport des machines dans le développement rural a été lancé, le 18 mars dernier, à Libreville.
Le ministre de l’Agriculture a lancé, le 18 mars dernier à Libreville, un atelier sur la mise en place d’un plan d’action pour la mécanisation agricole au Gabon. «La mécanisation contribuera à augmenter l’efficacité de la production agricole et donc de la productivité, en réduisant les pertes, en augmentant la valeur ajoutée aux matières premières et en maintenant l’intégrité et la qualité des produits», a-t-il expliqué à l’ouverture des travaux, ajoutant : «L’amélioration de la productivité agricole et des conditions de travail, notamment la réduction de la pénibilité des actions agricoles est au cœur des préoccupations des plus hautes autorités du pays».
A en croire Luc Oyoubi, le soutien des partenaires techniques et financiers est sollicité pour la recherche de financements adaptés aux besoins des agriculteurs, sachant que la stratégie qui sera mise en œuvre permettra d’identifier des pistes de réflexion pour un meilleur accomplissement des activités agricoles telles que l’abattage, le débroussaillage, le labourage de la terre. «La grande pénibilité actuelle du travail agricole constitue un frein à l’augmentation des superficies, de la production agricole, des rendements et des revenus des paysans», a-t-il affirmé.
Après la signature, en janvier 2014, de la convention y relative, le projet appuyant l’intensification vivrière durable à travers la mécanisation a été lancé en avril de la même année. Financé à hauteur de 125 millions de francs, cette initiative vise à renforcer les capacités des parties prenantes, mettre à la disposition des bénéficiaires des équipements collectifs adaptés, analyser la petite mécanisation agricole, définir la stratégie à adopter pour résoudre ses problèmes, formuler un plan d’action et mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation.