Devant les sénateurs, le Premier ministre, tout en reconnaissant la responsabilité du gouvernement devant l'insalubrité galopante dans la capitale gabonaise, a affirmé que cette situation était surtout le signe d'une faillite collective. " Tout le monde a laissé faire. C'est notre responsabilité ", a-t-il déclaré ce mardi 26 novembre.
La création de Clean Africa, nouvelle entité devant désormais s'occuper de la question de l'insalubrité à Libreville et ses alentours, "est une solution". Elle indique surtout que le gouvernement a décidé de lancer un plan d'urgence de six mois. En attendant l'arrivée, en juin 2014, des nouveaux matériels. Et à en croire Raymond Ndong Sima, depuis une dizaine de jours, ce plan s'exécute '' correctement ''. Même si, " ses effets se feront sentir avec le temps '', a-t-il précisé.
Le Premier ministre a aussi mis en exergue les efforts du gouvernement dans la prévention des catastrophes naturelles relatives aux inondations et éboulements ayant causé le décès de compatriotes. Ndong Sima a annoncé que l'Union Européene (UE) a décidé d'accorder au gouvernement gabonais 12 milliards de francs qui serviront à aménager 23 kilomètres du bassin versant de Nzeng-Ayong.