Course cycliste organisée au Gabon depuis 2006, et qui a toujours révélé le faible niveau des amoureux du vélo gabonais, dans cette compétition inscrite sur le circuit international par l’Union cycliste Internationale, le Gabon se décide à préparer la 11ème édition plus sérieusement en recrutant deux entraineurs.
Abraham Olano Manzano (trois fois champion du monde de cyclisme) et James Carlos Garzon (Directeur Sportif de l’Union Cycliste Mondiale), sont les deux entraineurs d’origine espagnole que la fédération gabonaise de cyclisme a choisi pour accompagner les cyclistes gabonais dans leur préparation de la prochaine édition de la Tropicale Amissa Bongo, et surtout pour leur permettre d’être compétitifs et rivaliser avec les autres coureurs venus du monde entier.
C’est à la faveur d’une signature de contrat à Madrid (Espagne) que le président de la Fédération Gabonaise de Cyclisme (Fegacy) Marcel Embiga, a échangé avec les membres de la Fédération Espagnole de cyclisme et ceux de la Fondation Alberto Contador, afin de trouver les moyens pour le Gabon de s’affirmer durant cette course qu’elle organise depuis plus de 10 ans déjà.
Au-delà de ces signatures de contrat qui seront rendues officielles par la présence prochaine du Ministre de la jeunesse et des sports Blaise Louembet, le président de la Fegacy s’est défendu quant aux problèmes liés à la pratique de cette discipline sportive et surtout ceux liés aux faibles prestations durant le déroulement de la compétition dénommée La Petite Reine.
Selon lui, l’une des solutions pour éviter que les gabonais ne se contentent que des maillots « du meilleur gabonais », « de la meilleure échappée gabonaise », l’idéal serait de « recruter des jeunes qui seront des professionnels du cyclisme et qui ne feront que du vélo. Il n’y a pas de centre de formation spécial de haut niveau pour cycliste. Après la 10ème édition, que font les cyclistes présentement ? Que mangent-ils ? S’entrainent-ils ? Tant qu’il n’y aura pas un centre de ce genre, on n’avancera pas. » Une manière pour le président de cette fédération de partager les responsabilités des échecs répétés et le classement au-delà de la 40ème place des coureurs gabonais durant cette compétition mondiale.
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