Lors de sa conférence de presse hebdomadaire qui s’est tenue hier 18 mars, Alain Claude Bilié By Nzé, porte-parole de la Présidence de la République s’est fait l’écho de la volonté du chef de l’Etat, de voir les enseignants reprendre de manière effective, le chemin des classes.
Parmi les sujets qui ont fait l’essentiel de sa conférence de presse du 18 mars dernier, Alain Claude Bilié By Nzé, est revenu sur la crise qui secoue le secteur éducatif gabonais depuis plusieurs mois.
« Lorsqu’il a reçu les syndicats le 6 mars dernier, le président de la République avait instruit le gouvernement de prendre des mesures urgentes une vue d’une sortie rapide de cette crise. Parmi ces mesures, figuraient entre autres, le paiement de la PIP, l’intégration des enseignants du pré-primaire dont les dossiers étaient conformes (…), et la mise en place d’un nouveau système de rémunération. A ce jour, la plupart de ces mesures sont effectives. Le Président de la République s’étonne donc du refus de certains enseignants de reprendre le chemin de l’école », a déclaré Alain Claude Bilié By Nzé.
Invitant par la suite, au nom du chef de l’Etat, les enseignants à reprendre le chemin des classes, le porte-parole de la Présidence de la République a déploré le fait qu’une certaine catégorie d’enseignants, poussés par des desseins autres que les revendications sociales, souhaitent entraver le bon déroulement des négociations et la reprise des cours sur l’ensemble du territoire national.
« Le Président de la République condamne avec la dernière énergie, la prise en otages de nos enfants par une catégorie d’enseignants embarqués dans des conflits dont les véritables motivations se trouvent en dehors de leurs aspirations professionnelles et sociales », a-t-il conclu, appelant les uns et les autres à plus de patriotisme afin d’éviter une année blanche, lourde de conséquences pour la jeunesse gabonaise.