La libre circulation des biens, des personnes, des services, facteur d’intégration sous- régionale et de la création d’un marché commun dans l’espace CEMAC a été au cœur des débats lors de la 7e édition de la journée de la CEMAC qui s’est tenu à Libreville les 16 et 17 février 2015.
Plusieurs conférences débats ont été animées autour du thème de la libre circulation. Notamment l’intégration physique en zone CEMAC, la libre circulation des personnes et insécurité, ainsi que la construction d’un marché commun dans la sous région.
Selon Jean Pierre Lendoye qui a entretenu l’auditoire sur le premier thème, la réalisation de l’intégration physique en zone CEMAC passe par le développement des voies de communication, notamment les routes, les chemins de fer et les aéroports dont le rôle sera d’assurer l’interconnexion des capitales étatiques. ‘’L’intégration physique de l’Afrique centrale doit se réaliser avec le développement des infrastructures de communication. C’est un impératif nécessaire pour l’intégration sous- régionale’’, a déclaré Jean Pierre Lendoye.
L’intégration sous régionale passe aussi par la libre circulation des personnes. Celle-ci a été consacrée par les textes communautaires mais certains Etats appliquent partiellement, à l’exemple du Gabon et de la Guinée équatoriale. Cependant, une certaine catégorie de personnes à savoir les diplomates et les membres de gouvernement détenteur de passeport de service peuvent circuler sans visas dans ces deux pays. Le Cameroun, le Congo, Le Tchad et la RCA pratiquent déjà la libre circulation des personnes.
‘’L’intégration sous régionale est un processus irréversible. Le développement économique, la libre circulation des personnes et des biens sont des principes fondamentaux qui régissent cette communauté. Nous avançons à petit pas mais nous avançons quand même. L’exemple de la carte rose et des plaques d’immatriculations CEMAC sont déjà quelques réalisations de cette espace communautaire’’, a déclaré Simon Djiembi Mouely, représentant résident CEMAC.
La CEMAC a été créée en remplacement de l’UDEAC en 1994 avec l’objectif d’accélérer l’intégration sous-régionale par la création d’un marché commun et la mise en place du projet de la libre circulation des personnes et des biens.
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