Annoncée sur les réseaux sociaux et relayée par quelques organes de presse, la nouvelle faisant état d’une potentielle décision d’année blanche au Gabon décrétée par l’Unesco a été démentie par le secrétaire national de l’institution à travers un communiqué de presse paru mardi 17 mars.
La commission nationale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a démenti officiellement toute implication dans la décision d’une année blanche au Gabon en raison des grèves persistantes au sein du secteur éducatif après que certaines rumeurs ont fait état de l’implication de cette institution sur cette question.
« La commission nationale en sa qualité d’organe national en charge de la coopération entre le Gabon et l’Unesco, informe l’opinion nationale que ces allégations sont totalement infondées tant du point de vue de la forme que du fond pour une raison simple : l’Unesco est fondamentalement attachée au respect de la souveraineté de ses Etats membres, elle ne saurait pas conséquent en aucun cas interférer dans le fonctionnement du système éducatif du Gabon », a déclaré Jules Joris Tindy-Poaty, secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco.
Après le démenti de ce dernier, le ministre délégué à l’Education nationale, Calixte Isidore Nsie Edang, a précisé à son tour que le « Gabon, Etat souverain, seul habilité à décréter une année blanche ne l’a pas fait », une information qui vaut tout son pesant d’or au vu de l’agitation suscitée par cette rumeur.
Face aux grèves persistantes, le ministre délégué a tenu à rassurer les élèves, enseignants et parents sur le réaménagement du calendrier académique de cette année afin de rattraper le retard accusé durant les mois où les cours n’ont pas été dispensés.