UNE reprise en dents de scie. C'est le moins que l'on puisse dire, au sortir de la ronde effectuée hier au sein des établissements scolaires publics de Libreville et de sa périphérie, une semaine après l'annonce du paiement de la prime d'incitation à la performance (PIP) par le gouvernement.
En effet, si dans quelques établissements scolaires, l'on peut parler d'une reprise timide mais progressive, dans d'autres, on parlerait de bribes de cours dispensées, et ailleurs encore, de non reprise.
Au lycée national Léon-Mba par exemple, le surveillant général chargé de faire le point sur la reprise des cours hier nous a présenté un tableau dans lequel plus de 50% des classes étaient en activité. Une thèse accréditée par les apprenants eux-mêmes, qui affirment, pour la plupart, avoir reçu des enseignements ce jour-là.
Autre endroit, autre attitude. Au lycée Paul Indjendjet Gondjout, ex-lycée d'Etat, à notre passage sur les lieux, quelques rares enseignants dispensaient des cours.