Libreville - Les choses semble se compliquer pour le gouvernement et les partenaires sociaux qui ont du mal à trouver des solutions concrètes pour une reprise effective des cours.
Réunis le 16 mars à l’école Martine Oulabou, en assemblée générale, les agents de la fonction publique réuni autour de la Dynamique Unitaire, rejette la proposition du gouvernement visant à augmenter 18% le salaire brut avec suppression de la Prime d’incitation à la performance, ils ont confirmé lors de cette rencontre qu’ils vont paralyser l’administration gabonaise dans les tous prochains jours.
Après les échecs des travaux du Stade de l’Amitié d’Angondjé, le gouvernement s’est retrouver à nouveau le week end écoulé, pour essayer de trouver des voix de sorties de crise, ils ont également discuté sur les modalités de reprise du travail en attendant la mise en place du nouveau système de rémunération, prévue pour juillet prochain. «Une augmentation de 18% de salaire brut avec suppression de la prime d’incitation à la performance». Pourtant cette proposition pouvait bien arranger les deux parties, mais hélas, la Dynamique Unitaire l’a rejeté du revers de la main. Ils sont engagés à aller jusqu’au bout pour faire aboutir leurs revendications, «Les travailleurs estiment que la proposition du gouvernement est insuffisante pour permettre une reprise normale du travail. De ce fait, la P.I.P est un acquis», et ne doit pas être supprimé par les autorités.
Selon Jean Rémy Yama, « nous devons maintenir cette pression pour que le gouvernement, arrive à satisfaire nos revendications ». La lueur d’espoir qui se pointait à l’horizon pour une éventuel reprise des cours, n’est qu’un vain mot pour les parents d’élèves qui sont exacerbés par ce mouvement de grève lancer depuis le mois de février dernier.