Libreville - Depuis le mois de février les élèves gabonais, n’ont regagné les salles des classes. Les enseignants observent un mouvement de grève, ils réclament les meilleures conditions de travail mais surtout le versement de la PIP pour le quatrième trimestre. Dernièrement lors d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, ce dernier avait promis le paiement de la PIP, ce qui se fait depuis la semaine dernière.
Les parents d’élèves s’interrogent toujours, pourquoi, la reprise des cours n’est pas effective ? Les élèves viennent de rentrer dans la danse, le collectif des coopératives de certains établissements de Libreville, lors d’une assemblée générale le 14 mars au lycée Nelson Mandela, ils disent qu’ils ne reprendraient le chemin des classes que si les enseignants garantissent qu’il n’y aura plus d’arrêt des cours. «Nous ne reprendrons pas les cours sans la garantie d’une validation des diplômes gabonais de cette année à l’extérieur du pays», exprimant la crainte de voir le retard accusé du fait de la grève et des nombreux arrêts jeter le discrédit sur la qualité et la validité des résultats de fin d’année.
Pour eux le gouvernement doit régler définitivement les problèmes que posent les enseignants, une situation qui vient compliquer, le processus de reprise des cours dans les établissements. «Nous ne reprendrons pas les cours tant que les questions liées à la remise des bourses d’étude, les difficultés logistiques, le manque d’assainissement et l’absence des subventions pour les coopératives, ne seront pas réglées». Avec cette menace brandit dernièrement par Alain Claude Billie By Nze, porte-parole de la présidence, sur la suspension des salaires des enseignants grévistes. Attendons voir la fin de cette semaine pour constater ce qui se fera dans écoles durant ses jours.
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