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Agriculture : Pour un plan national d’investissement agricole
Publié le lundi 16 mars 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Une nouvelle plantation d’hévéaculture de SIAT Gabon aux environs de Lambaréné


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A l’issue d’un atelier de validation, le 13 mars 2015 à Libreville, le Gabon s’est doté d’un Plan national d’investissement agricole, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN).

Sous la houlette du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, un atelier de validation du Plan national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle a été organisé le 13 mars dernier à Libreville. Conçu comme une interprétation nationale du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PPDA), ce plan a bénéficié de l’appui technique et financier de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de la Banque mondiale et du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

Pour le ministre de l’Agriculture, le pacte national du PDDAA, signé le 6 mai 2013 par les acteurs du secteur agricole, vise la réalisation du plan national d’investissement agricole, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Déplorant la situation «non reluisante» de l’agriculture gabonaise, il a souligné qu’elle représente moins de 5% du Produit intérieur brut (PIB) et se caractérise par la faiblesse de ses capacités de production. «(L’agriculture au Gabon) reste pour l’essentiel très traditionnelle, c’est-à-dire itinérante, sur brûlis et sur des petites surfaces, avec une faible mécanisation et un faible taux d’utilisation des intrants performants», a-t-il expliqué, précisant que les importations de denrées alimentaires engloutissent la somme faramineuse de plus de 300 milliards de francs par an alors que les effets de l’exode rural se traduisent par une forte concentration des populations, environ 80%, dans les villes.

Intervenant à son tour, le coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, a estimé que le PDDA est un programme novateur, tant du point de vue des approches que des stratégies. Il vise à améliorer les moyens d’existence, la sécurité alimentaire et la résilience environnementale dans les économies africaines par le soutien aux stratégies et programmes de développement agricole. Ce n’est donc pas un hasard si Luc Oyoubi a affirmé que le PNASIAN doit permettre d’aboutir à un accroissement des investissements dans le secteur agricole qui présente, aujourd’hui, le plus grand potentiel en termes de croissance économique et de création d’emplois. Concrètement, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire espère ainsi contribuer au renforcement de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), nouveau programme censé encourager l’entrepreneuriat agricole et favoriser la diversification de l’économie. Le projet Graine se veut une lueur d’espoir pour le développement tant espéré de l’agriculture au Gabon.

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