LIBREVILLE - La déléguée nationale de l’Union des femmes du parti démocratique gabonais(UFPDG), Christelle Limbourg Iwenga , a appelé à la candidature d’Ali Bongo Ondimba pour l’élection présidentielle de 2016, samedi au Jardin Botanique, lors de la célébration du 47e anniversaire du PDG, a constaté une journaliste de l’AGP.
« L’UFPDG réitère aujourd’hui son appel à votre candidature pour l’élection présidentielle de 2016 », a déclaré la déléguée nationale de l’UFPDG, Christelle Limbourg Iwenga s’adressant au président Ali Bongo Ondimba.
La responsable de l’UFPDG a par ailleurs profité de sa tribune, pour remercier le président de l’Assemblée nationale pour sa proposition de loi portant instauration d’un quota de 30% de candidature aux élections politiques au profit des femmes et des jeunes. Aussi, a-t-elle exprimé sa gratitude pour la récente élection d’une femme à la tête du Sénat, en la personne de Lucie Milebou Aubusson ép. Mboussou.
S’exprimant sur les nouvelles démissions au sein du PDG, la déléguée nationale de L’UFPDG, a déclaré que celles-ci constituent une étape qui ne peut qu’être vitale pour le PDG.
« Nous rétorquons à l’UFPDG que ce n’est qu’une phase d’auto-épuration. Nous militantes du PDG estimons que cela est nécessaire et obligatoire, car une purification précède toujours un sacrement », a-t-elle répliqué.
Réagissant à son tour au sujet du départ de certains hiérarques du PDG, le Secrétaire général de ce parti, Faustin Boukoubi a soutenu les propos de la déléguée national de l’UFPDG.
« Au moment où nous commémorons le 47ème anniversaire du PDG, j’espère que l’opinion nationale et internationale ne manquera pas de remarquer l’enthousiasme des militants d’un parti qui « connait une saignée », parce que dit-on, tous les hiérarques seraient partis. Comme toutes les familles, notre parti a ses problèmes internes, mais tous ceux qui restent attachés à ses valeurs fondamentales y ont toujours leur place. Nous sommes à la disposition de tous les militants pour d’éventuelles conciliations », a-t-il expliqué avant de se demander si « un parti qu’on dit mourant peut-il rassembler autant de monde ».
Faustin Boukoubi a, face à la grogne politique et sociale, indiqué que la paix et la stabilité des institutions sont des atouts objectivement indéniables qu’il faut consolider.
« La responsabilité d’assurer la paix sociale dont est tributaire la nécessaire poursuite du développement incombe in fine au pouvoir. A nous de prendre toutes les dispositions idoines pour la rétablir. Dans toute situation, il faut savoir garder en alliant légalité fermeté et bon sens », a-t-il conclu.
