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L’Etat de droit et la paix sociale au centre des débats au PDG
Publié le samedi 14 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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LIBREVILLE –- Les militants du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) ont débattu vendredi, à Libreville, sur le thème « l’Etat de droit et paix sociale », à l’occasion des festivités marquant la célébration du 47ème anniversaire de ce parti créé le 12 mars 1968 à Koulamoutou dans le sud-est du Gabon par le défunt président, Omar Bongo Ondimba.


Selon le conférencier, par ailleurs directeur adjoint du centre d’étude politique du PDG, Steeve Nzegho Dieko a déclaré que la consolidation de l’Etat de droit à pour objectif de garantir la stabilité politique.

Il a également indiqué qu’un Etat de droit est un ‘’Etat constitutionnel’’ dans lequel l’exercice du pouvoir gouvernemental est contraint par la loi de respecter la hiérarchie des normes et l’indépendance de la justice.

’’L’existence d’une hiérarchie des normes constitue l’une des plus importantes garanties de l’État de droit. Dans ce cadre, les compétences des différents organes de l’État sont précisément définies et les normes qu’ils édictent ne sont valables qu’à condition de respecter l’ensemble des normes de droit supérieures. Garantir la paix, c’est consolider l’Etat de droit’’, a soutenu M. Nzegho Dieko.

Pou sa part, l’ancien secrétaire général adjoint du parti et député de la commune de Cocobeach, Michel Menga M’Essone a axé son exposé sur l’apport du PDG à la conférence nationale de 1990.

Dans cette optique, M. Menga M’Essone est revenu sur quelques faits historiques ayant précédé la tenue de la conférence nationale au Gabon, notamment la libération, le 11 février 1990, de Nelson Mandela, marquant la fin de l’apartheid et la chute du mur de Berlin, ainsi que la manifestation des étudiants de l’Université Omar Bongo de Libreville le 17 janvier 1990.

Selon lui, le défunt président Omar Bongo Ondimba, dans une vision prospective, avait pris la décision courageuse d’inviter les militants de son parti autour d’une table pour discuter de l’éventualité d’une ouverture démocratique pour garantir la paix sociale dans le pays.

’’Des tractations ont eu lieu avant la tenue de la conférence nationale. Il ne fut pas facile de faire accepter au leader politique de l’opposition de l’époque, Paul Mba Abessole, de rentrer au Gabon’’, a révélé ce baron du PDG.

En termes d’acquis, M. Menga M’Essone a estimé que certains ont été obtenus lors de cette rencontre qui avait réuni l’ensemble des forces vives de la Nation l’ancien palais du 12 mars, rebaptisé à la fin de la conférence "cité de la démocratie".

Il a cité entre autres, la Cour constitutionnelle, le Conseil national de la communication (CNC) et le retour au multipartisme intégral.

Cette conférence débat a marqué la deuxième phase des festivités du 47ème anniversaire de l’ancien parti unique qui s’achèveront dimanche par un match de football au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville ;

Dans la soirée de vendredi, le président du parti, Ali Bongo Ondimba a déjeuné avec les sages, rappelle-t-on.


JMNB/SN/JPN

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