Créée il y a deux ans au nord d’une Libreville surpeuplée, la commune d’Akanda grandit à vue d’oeil. Cité idéale qui promeut la mixité sociale, ou gâchis écologique ?
Le long d’une ruelle en terre trône une bâtisse flambant neuve, peinte en jaune vif. Bienvenue à l’hôtel de ville d’Akanda. Créée il y a tout juste deux ans, la commune, qui s’étend désormais du très chic quartier de La Sablière (qui faisait auparavant partie de la capitale) jusqu’aux plages du Cap Estérias, au nord de Libreville, ne cesse de faire parler d’elle.
Lors du scrutin local de décembre 2013, l’élection d’un maire gabonais d’origine corse n’a pas laissé indifférent. "Le premier maire blanc du pays !" titraient les journaux nationaux. Dès son entrée en fonction, l’édile, Claude Michel Sezalory, a donc tenu à rassurer : "Il n’y a que la peau qui est blanche, le reste, mon coeur, est africain et surtout gabonais."... suite de l'article sur Jeune Afrique