Libreville - La présidence de la République gabonaise, à travers un communiqué rendu public par son porte-parole, s’est étonnée mercredi à Libreville, de la saisie par la justice française de l’avion présidentiel, le Boeing 777 immatriculé TR-KPR, alors qu’il se trouvait en France pour révision.
‘‘Alors que l’aéronef immatriculé TR-KPR se trouve en France pour des travaux de maintenance, nous apprenons qu’il fait l’objet d’une procédure pour des faits antérieurs à 2009. La présidence de la République marque son étonnement dans la mesure où, d’une part, cet appareil est couvert par les conventions internationales, et d’autre part, les faits, objet de la procédure, ne concernent ni l’acquisition dudit aéronef, ni son exploitation’’, indique le communiqué de la présidence.
‘‘L’avion présidentiel est immobilisé depuis deux semaines à l’aéroport parisien d’Orly, saisi à la suite d’un litige commercial avec un sous-traitant’’, indique le journal le Figaro. Il s’agirait d’une dette de 4,72 milliards de francs CFA, impayée à une entreprise helvétique, précise la même source.
Le communiqué de la présidence gabonaise ne donne pas de détail sur les raisons de cette affaire qui frise un incident diplomatique. L’avion de la République gabonaise est considéré comme une partie de la souveraineté gabonaise, au même titre que le territoire, indique un conseiller du président qui a requis l’anonymat.