Libreville, Gabon – Les ingénieurs et autres techniciens de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) et ceux du ministère des Infrastructures, de l’habitat et de l’aménagement du territoire peaufinent les derniers réglages avant la démolition dès ce jeudi en matinée des habitations et édifices se trouvant sous l’emprise de la route nationale N°1 dont le tronçon s’étale du pk5 au pk12.
Avant le démarrage de l’opération des casses, les experts de la route sont descendus mercredi sur le terrain pour sensibiliser et prévenir les populations. Ces dernières devaient prendre les dispositions nécessaires pour faciliter le travail des techniciens.
« Enlevez déjà tout. Même les voitures qui sont garées. Demain ça commence », a lancé un ingénieur du ministère de l’aménagement du territoire. Il a prévenu par la suite qu’aucune excuse ne sera tolérée.
Les propriétaires des maisons concernées par les casses ont déjà été dédommagés il y’a près d’un an. Les expropriations se chiffreraient en centaines des millions de FCFA. La plus part des personnes ont quitté les lieux pour aller se reloger ailleurs. D’autres jouent encore au dilatoire. Surtout certains boutiquiers qui continuent à écouler leurs produits.
L’opération est la 2ème phase après celle de novembre 2011. Elle sera exécutée par les agents du Géni militaire pour une durée de trois mois. Selon le gouvernement, le déguerpissement des populations sur l’emprise de route à plus de 6 mètres prévoit l’extension et l’aménagement de la route existante en 2X2 voies. La route nationale N°1 est l’unique voie d’entrée et de sortie de Libreville, la capitale gabonaise. Elle est souvent surchargée et régulièrement embouteillée à cause de l’étroitesse de la voie.