LIBREVILLE - Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Pastor Ngoua N’Neme a visité mardi les installations de la Station Télémesures « Ariane Espace » de Nkoltang à une trentaine de km au sud de Libreville.
Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Gabon et l’Agence spatiale européenne a permis au ministre Ngoua N’Neme de se rendre compte du fonctionnement de cette structure de haute technologie en matière de surveillance spatiale.
Pour le ministre, l’initiative répond à la volonté du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, d’arrimer le Gabon aux technologies dans ce secteur et de permettre au pays de développer sa présence dans l’espace, à travers une coopération durable.
Aussi, la Station Télémesures « Arian Espace » permettra-t-elle de lutter efficacement contre les fléaux tels que le braconnage, la piraterie maritime et les changements climatiques, entre autres. Ce, grâce à la surveillance de la progression de la désertification des forêts et la surveillance bio-mas.
La présentation de la structure située à près de trente kilomètres de Libreville, a été faite par le Chef de Station Télémesure ESA/CNES de Nkoltang, Mario Hucteau qui a décliné les axes de coopération entre l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), et l’intérêt pour le Gabon de développer la science de l’espace.
M. Hucteau a ainsi énumérer les perspectives à venir dans le cadre de la coopération avec l’AGEOS, notamment l’adhésion du Gabon au Comité de l’Espace et sa participation éventuelle à la semaine mondiale de l’espace.
Au terme de sa visite, le ministre Ngoua a insisté sur la nécessité de poursuivre les actions déjà entreprises avec AGEOS avant que d’en arriver à la remise symbolique d’un présent à la mairie de Ntoum.
Placée sous l’autorité de l’Agence spatiale européenne, la station Télémesures de Nkoltang fait partie d’un réseau de télémesures au sol, recevant des données des stations de Guyane (Soyouz et Vega). Elle est financée par l’Agence spatiale européenne, aux côtés de 24 autres Etats dont principalement la France et l’Allemagne.
Créée en février 2010 avec la collaboration de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD) et de l’Institut de recherche spatiale brésilien (INPE), l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiales (AGEOS) participe de l’exécution de l’Accord avec le Centre national d’études spatiales (CNES) sur la base d’un Protocole d’application.