C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée, à l'amphithéâtre Isaac-Nguema, par le bureau de la section UOB du Syndicat national des enseignants-chercheurs.
Le bureau de la section de l'Université Omar-Bongo (UOB) du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), dirigé par Mike Moukala Ndoumou, a animé, samedi, à l'amphithéâtre Isaac-Nguema, une conférence de presse. But : prendre le contre-pied du mouvement engagé par certains de ses collègues.
En effet, à en croire le président du Snec-UOB, depuis une semaine, quelques directeurs de départements de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) appellent spontanément à la reprise des activités pédagogiques suspendues, en janvier dernier, par le Snec-UOB, pour des raisons d'insécurité, alors que les conditions de sécurité ne sont toujours pas réunies. Il rappelle, à ce propos, qu'il y a deux semaines exactement, une unité de la police judiciaire (PJ) avait démantelé, dans l'enceinte de l'UOB, un réseau d'étudiants et de non-étudiants spécialisé dans la vente et la consommation de stupéfiants.