A l’occasion de l’inauguration de son siège, l’éditeur local a lancé, le 7 mars dernier à Libreville, la deuxième édition de son concours littéraire, placé cette année sous le thème : «La nature : préservons-là !».
Annoncée quelques jours plus tôt, la deuxième édition du concours littéraire des Editions Amaya «A vos plumes», a été lancée, le 7 mars dernier à Libreville, sous le thème «La nature : préservons-là !». «Il vous souvient que ce thème est au cœur des préoccupations littéraires depuis un demi-siècle, avec notamment l’attribution du prix Goncourt en 1956 à Romain Gary pour son excellent roman Les racines du ciel, roman aux saveurs écologiques, avec en toile de fond, la sauvegarde de la nature à travers le réquisitoire contre le massacre des éléphants», a rappelé le président du jury.
Concrètement, ce concours se décline en deux catégories avec le «Prix aurore jeunes talents», qui regroupe nouvelles, contes et poèmes, et le «Prix Hélios du premier roman», qui concerne tout type d’œuvre de fiction. Selon Didier Taba Odounga, le concours est ouvert à tous les élèves et étudiants scolarisés au Gabon, âgés d’au moins 10 ans et au plus de 27 ans, et n’ayant jamais publié. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 30 avril prochain, tandis que la proclamation interviendra au plus tard le 30 juin. «Outre la publication du manuscrit du lauréat, l’heureux gagnant bénéficiera d’une résidence d’écriture en France au mois de juillet, tout frais payé, auprès de grands écrivains français», a révélé le président du jury, ajoutant : «D’autres lots offerts par des partenaires seront également en jeu, tels que des ordinateurs portables, des tablettes numériques, des e-books, etc.»
Cette présentation du concours a donné lieu à l’inauguration du siège des Editions Amaya. A cette occasion la fondatrice et directrice générale a souligné que «(ce lieu) (…) se veut à travers toutes ses activités, une maison de la culture et de l’éducation, ouverte à tous, jeunes et moins jeunes, aux apprenants, aux auteurs, aux artistes et sympathisants, de tous les horizons, par l’organisation de conférences débats, cafés littéraires, spectacles et autres expositions». En clair, Solange Bongo Ayouma souhaite «contribuer au rayonnement de la culture gabonaise en général et de la littérature en particulier, en collaborant avec (ses) consœurs et confrères éditeurs (…) ceci en dépit du fait qu’écrire au Gabon soit encore aujourd’hui, un difficile parcours du combattant, que l’écrivain affronte, plus par amour de l’art».
