Organisations non gouvernementales et associations veulent attirer l'attention des gouvernements, des institutions et des populations sur l'asservissement sexuel.
AUJOURD'HUI, le monde entier célèbre la Journée mondiale de lutte contre l'exploitation sexuelle.
Elle est l'occasion d'attirer l'attention de tous sur l'ampleur du phénomène qui, en l'espace de trente ans, a considérablement évolué. Selon le site www.journéesmondiales.com, il y aurait 4 millions de nouvelles victimes chaque année, d’où l'urgence d'agir en conséquence et en urgence.
« Chaque seconde, ce sont 8 victimes supplémentaires qui sont embrigadées par les réseaux mafieux qui les déshumanisent et les asservissent sexuellement. Contraintes à une moyenne de 25 à 30 viols quotidiens, les victimes de la traite sont réduites à de simples marchandises, vendues sur les marchés mondiaux du sexe », révèle l'ONG GIFP.
Les jeunes Africaines sont les plus vulnérables et les plus exploitées. Rêvant d'une vie dorée en Occident, elles ont envahi les réseaux sociaux. Des proies faciles pour les exploitants sexuels qui promettent le mariage, l'obtention du visa et autres documents de voyage. Le piège se referme.