Le Syndicat National des Agents de Santé (SYNAS) a décidé de reprendre le chemin de la grève au lendemain d’une assemblée générale tenue le 27 février dernier.
Franck Biyogho Bi Mba, le président dudit syndicat a signifié que ses revendications, « en rapport avec la formation, le recyclage et les primes de risques des personnels de santé sont restées lettre morte ».Le service minimum prévoit deux heures de consultation par jour, de 7 heures à 10 heures.
Les agents de santé réunis au sein du SYNAS ont décidé de reprendre le chemin du service minimum suite « au mutisme du Gouvernement ». Selon les explications du président du SYNAS, « les revendications des agents contenues dans le cahier de charge, remis au ministre de la santé depuis plusieurs mois, ne connaissent pas d’évolution. Parmi ces réclamations, il y a entre autres, la question de la formation, et de recyclage du personnel de santé, la question de la prime d’incitation à la performance, l’extension de la prime de risque à l’ensemble du personnel de santé. Le Gouvernement a toujours gardé son silence ce qui a poussé les agents à entrer de nouveau en grève ».
Par ailleurs, le syndicat déplore l’état actuel des établissements de formation de santé de l’intérieur du pays qui sont dans l’abandon depuis une dizaine d’année. Il serait judicieux que l’Etat mette des moyens afin de remettre à niveau ces centres de formation qui sera à l’avantage des usagers des centres hospitaliers nationaux. Selon Franck Biyogho Bi Mba, « aujourd’hui, nous voulons mieux prendre en charge les populations, mais on ne pourra mieux les prendre en charge que si nous sommes bien formés, ou recyclés. Nous demandons à l’Etat de recycler et de former le personnel de santé pour mieux soigner les Gabonais. Le présent service minimum pourrait prendre fin le 6 mars prochain à l’occasion d’une assemblée générale décisive de ce syndicat dont les agents sont déployés dans plusieurs centres de santé du Gabon.
