L’Afrique célèbre ce 3 mars la Journée africaine de l’environnement, rebaptisée depuis 2012 Journée Wangari Maathai. Partie prenante de cette commémoration depuis son lancement il y a 13 ans, la Francophonie agit aussi pour la protection de l’environnement sur le continent noir. Elle joue surtout un rôle de veille technologique et de formateur.
« L’environnement fait désormais bel et bien partie du vocabulaire politique africain », affirme Fatimata Dia, la directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). « La décision de commémorer tous les ans la Journée africaine de l’environnement en est la preuve. Elle témoigne de la prise de conscience, à tous les niveaux de la société africaine, de la nécessité de préserver l’environnement pour un développement durable », ajoute-t-elle. Subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et basé à Québec, l’IFDD n’est pas tout à fait étranger à cette prise de conscience, comme le suggère sa directrice, elle-même juriste spécialisée dans les questions de l’environnement.