LIBREVILLE , Trois films gabonais seront présentés lors de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) qui s’ouvre samedi dans la capitale du Burkina-Faso.
Déjà présent en 2013, le Gabon est encore de la partie avec trois réalisations. Il s’agit de "Moane Mory"de Pacôme Amédée Nkoulou Allogo, dans la catégorie court-métrage ; "La colère des ancêtres" de Melchissedeck Obiang Zue et "Sans famille" de Pauline Mvele, tous deux dans la catégorie panorama long-métrage.
Les promoteurs de l’évènement ont reçu cette année, plus de 700 films dont seulement 134 ont été retenus pour la présente édition.
Placé sous le thème "Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique", le plus grand festival africain du cinéma et de la télévision, Fespaco, va une fois de plus constituer une aubaine pour de nombreux cinéastes, réalisateurs et producteurs du 7ème art africain, soucieux de graver leur nom aux côtés grands.
Reste à espérer pour le Gabon que ses productions, qui passeront au crible de plusieurs critiques, sauront ravir quelques mérites.
Le cinéma gabonais qui jouit d’une certaine reconnaissance au niveau africain doit pourtant encore s’affirmer dans un cinéma africain de plus en plus compétitif. Lors de la 23ème édition, quatre de ses réalisateurs ont été primés, notamment avec les productions "Le collier de Makoko", de Henri-Joseph Koumba Bididi, prix de la meilleure affiche ; "Dialemi" de Nadine Otsobogo, Poulain de Bronze de Yennenga ; "L’œil de la cité" de Samantha Biffot, prix de la Meilleure œuvre de Série TV/ Video et "Terre et fils" Fernand Lepoko, Prix spéciaux Signis.
Créé en 1969 à Ouagadougou, à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont François Bassolet, Claude Prieux (directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré, qui voulaient que les populations puissent enfin voir les films de leur propre continent, le Fespaco est devenu en 46 ans le principal rendez-vous du cinéma africain.