À la suite de l’interruption de la fourniture des communications et de la connexion internet, l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) a tenu à condamner cette attitude.
Les 25 et 26 février dernier, les consommateurs ont été surpris de constater que l’opérateur Gabon Telecom/Libertis avait suspendu sa fourniture de services. Le réseau mobile, la connexion internet et le réseau filaire ont, en effet, été interrompus. Le réseau mobile a été rétabli après 24 heures de galère tandis qu’il a fallu attendre plus de 48 heures pour l’accès internet et les appels internationaux.
Face à ces désagréments dont l’origine n’a toujours pas fait l’objet d’explications officielles, l’organisation de défense des consommateurs (OGC) s’est insurgée en condamnant cette attitude consistant à interrompre de façon «unilatérale» les services. «L’Organisation gabonaise des consommateurs entend saisir au moment opportun les juridictions compétentes aux fins de réparation du préjudice subi», indique les responsables de cette ONG.
Il faut noter que cette coupure des services de Gabon Télécom/Libertis était due la grève lancée, le 24 février dernier, par le Syndicat national des télécommunications (Synatel). «Une décision motivée par l’indifférence de leur employeur quant à des revendications datant pourtant de novembre dernier», relevait le secrétaire général du Synatel, Martin Essono. «Les réclamations sont restées sans suite à ce jour, bien qu’ayant été portées à la connaissance de la direction générale depuis un an», avait-il déclaré.
Si les choses sont rentrées dans l’ordre, le désagrément causé aux consommateurs ne sera jamais réparé, comme de coutume au Gabon, encore moins des excuses présentées aux clients et à tous les operateurs économiques qui ont trinqué. Mais, au-delà de la condamnation, l’OGC peut-elle vraiment porter plainte ?