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Une carte de présomption d’identité aux enfants sans acte de naissance
Publié le samedi 28 fevrier 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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Le Réseau de protection des droits de l’enfant au Gabon (REPEG) a proposé l’établissement d’une carte de présomption d’identité aux enfants sans acte de naissance, lors de la restitution mercredi de son rapport d’activités 2014 au ministre des Droits humains, Alexandre Désiré Tapoyo.

‘‘Il s’est agit d’émettre des propositions au gouvernement sur l’adoption d’une carte de présomption d’identité qui pourra servir aux enfants dépourvus d’acte de naissance, le temps que leur situation civile trouve des solutions favorables’’, a déclaré le coordonnateur général du Repeg, Me Ekogha Ndong, présentant succinctement les activités du réseau en 2014.

‘’La réhabilitation du Repeg, avec tous les organes dirigeants, a constitué la première étape de nos activités. Ensuite, il a été question pour nous de se mettre à pied d’œuvre, en initiant un recensement des enfants apatrides, c’est-à-dire sans actes de naissances ; des enfants non scolarisés et de ceux qui sont en détresse’’, a-t-il poursuivi.

Revenant sur la situation des enfants sans actes de naissance, Me Ekogha Ndong a insisté sur le fait que le phénomène est bien présent sur le territoire gabonais en citant un rapport des Nations Unies, via l’Unicef, qui démontre que le taux d’enregistrement dans le fichier d’état civil est de l’ordre de 90%. Ainsi, il y a 10% qui échappent à ce fichier d’état civil. Ce qui pour lui est énorme.

‘‘Ce document, que je sais pertinent et descriptif est un précieux support d’aide à la décision des droits publics, en ce qu’il nous édifie sur la situation des enfants dans les difficultés multiformes, caractérisant leur quotidien, parfois au travers des violations flagrantes et persistantes de leur droit’’ a-t-il clamé.

La question des droits de l’enfant attire l’attention de nombreux acteurs de la société civile. C’est pour œuvrer en faveur du bien-être de ces êtres fragiles et souvent vulnérables que le Réseau de protection des droits de l’enfant au Gabon (Repeg) a vu le jour en 2010, grâce à une collaboration entre l’Etat gabonais et des organismes internationaux.


ANM/LPM/JPN

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