Ces assises auront pour objectifs de ramener la sérénité dans la filière de Maroc Télécom, fournisseur exclusif de la 4G au Gabon, dont la grève a fortement perturbé une grande partie des usagers d’internet et du téléphone mobile.
Les grévistes réclament principalement l’indemnisation des agents ayant opéré sur le site dévolu à Libertis après le rachat en 2007 de l’entreprise par Maroc Télécom. Le personnel ayant travaillé antérieurement au compte de la téléphonie mobile réclame depuis 2014, le paiement des services rendus.
Selon le président du président du syndicat national des télécommunications, Erick Lewagha Moudinga, en novembre 2014, une première grève avait déjà été observée pour réclamer une gratification.
“A la suite de ce mouvement, le gouvernement a mis en place une commission mixte pour résoudre ce différend. Malheureusement, les négociations ne sont pas allées à leur terme », a souligné un membre de cette commission, Wilfranc Ondo Methogo.
Pour le directeur général de Gabon Télécom, Abderahim Koumaa, la grève observée par ses collaborateurs a été déclenchée sans préavis, et bloque toute la chaine de production.
« Nous essayons d’améliorer les conditions de travail des agents, cette grève empêche toute la population de se connecter au reste du monde. Nous sommes ouverts au dialogue, mais pour régler ce problème, il nous faut plus de temps à cause de la sensibilité de certains points », a-t-il fait observer.
