’Chimène’’, une chanson très en vogue en Centrafrique, a été interdite de diffusion à la radio et à la télévision par le Haut conseil de la communication de transition (HCCT), au motif qu’elle porte atteinte à la pudeur et à l’honneur de la femme.
Titre au box-office et très aimé par les jeunes, ‘'Chimène'', du nom d'une femme, est interprété par l'orchestre ‘'Sapeke musika maison mère'' d'après une composition de Losseba Ngoutiwa. Ce dernier y chante de manière triviale la beauté de ‘'Chimène'', son élégance et ses formes opulentes.
‘'Cette composition n'est pas éducative et salit la femme qui en Centrafrique endure beaucoup de violences en ce moment trouble du pays'', a notamment déploré le Haut conseil de la communication de transition.
En dehors de ces considérations, certains Centrafricains considèrent la mesure du Haut conseil comme une démarche visant à couper court à la rumeur distillée par de mauvais esprits qui ont vite fait de donner le prénom de ‘'Chimène'' à la président de la transition, Catherine Samba-Panza.