Dans le cadre du paiement des allocations familiales des agents de l’Etat, la Caisse nationale s’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) procède actuellement à la régularisation des dossiers.
Activement engagée dans le processus d’immatriculation des Gabonais, la Caisse nationale s’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) procède parallèlement, depuis le 24 février, à la régularisation des dossiers des agents de l’Etat. Une opération consécutive au paiement des allocations familiales des agents de l’Etat (par les services de la Solde) sur la base du fichier fourni par la CNAMGS. Le premier cas de régularisation mis en lumière est celui de l’enfant immatriculé doublement (déclaré à la Solde et immatriculé dans le fichier des Gabonais économiquement faibles). Ici, l’agent de l’Etat se présentera physiquement à la CNAMGS (dans les différentes délégations provinciales sur l’ensemble du territoire national) pour un rattachement de l’enfant à sa grappe familiale sur présentation d’un acte de naissance légalisé de l’enfant, d’une ordonnance d’adoption pour les enfants adoptés ou d’une ordonnance de tutelle (délivrée par le tribunal) pour les enfants sous tutelle.
Le deuxième cas est celui de l’enfant âgé de plus de six ans et non immatriculé à la CNAMGS. Dans la présente situation, l’enfant devra se présenter physiquement à la CNAMGS (dans les différentes délégations provinciales sur l’ensemble du territoire national) avec l’agent de l’Etat concerné, muni d’une photocopie du récépissé d’enrôlement ou de la carte CNAMGS de l’agent de l’Etat ; un acte de naissance légalisé de l’enfant ; d’une ordonnance d’adoption pour les enfants adoptés ; d’une ordonnance de tutelle (délivrée par le tribunal) pour les enfants sous tutelle. Le dernier cas, enfin, est celui de l’enfant âgé de moins de six ans non immatriculé à la CNAMGS, qui répond aux mêmes dispositions que le premier cas. Par ailleurs, précise la CNAMGS, «l’enrôlement de l’agent de l’Etat est un préalable à toute opération de régularisation», avant de conclure que «la présence physique de l’enfant de moins de six ans n’est pas nécessaire».