Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Vie chère : quelle implication de la Cellule d’analyse sur la vie chère?
Publié le lundi 23 fevrier 2015   |  Gaboneco


Marché
© Autre presse par DR
Marché de Mont-Bouet


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Créée il y a quelques années pour contrer la flambée des prix avec comme objectif " de trouver des solutions à tout ce qui peut préserver le pouvoir d'achat des ménages", la Cellule d'analyse et de prospective sur la vie chère joue t-elle réellement son rôle dans la lutte contre la vie chère au Gabon?

Interviewé par les journalistes du quotidien d'information générale l'Union dans le cadre d'une interview, Michel Minko, le coordonnateur de la Cellule d'analyse et de prospective sur la vie chère dont le rôle consiste à plafonner les marges sur toute la chaîne de distribution, a présenté les réalisations de l'institution qu'il dirige.

Créée afin " de trouver des solutions à tout ce qui peut préserver le pouvoir d'achat des ménages", malgré les manquements observés sur le terrain en matière de lutte contre la vie chère, cette structure publique s'est employée à mettre en place un régime de liberté contrôlée des prix et de la défiscalisation. Grâce à cette mesure, l'inflation est passée de 3,6% en 2011 à 2,6% 2014. La baisse des prix des produits alimentaires quant à elle est passée à 3,5% en moyenne entre 2012 et 2013.

Des avancées qu'il faut attribuer à la politique de défiscalisation décidée en 2012 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, laquelle avait amené l'Etat à "renoncer à des taxes" pour un montant de plusieurs milliards de francs CFA.

Le Gabonais lambda peut-il aujourd'hui se réjouir des mesures prises par cette structure pour faciliter ses acquisitions en matière de produits de première nécessité, de vêtements ou d'accès au logement? La réponse n’est pas évidente pour les nombreuses populations gabonaises qui subissent chaque jour les dures réalités de "l'offre" dans les différents marchés et commerces de la capitale.

Certes, "la flambée des prix aurait été plus importante avec tous les risques de remous sociaux que l'on peut redouter" si ces mesures n'avaient pas été mises en place par cette institution publique, mais l’augmentation des prix persistante invite à bien plus d'actions sur le terrain. Des actions porteuses de résultats grandement attendus par les populations.

 Commentaires