L’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) a récemment rencontré la diaspora gabonaise avec laquelle il a échangé sur des questions d’actualité.
Jean Ping a rencontré les communautés gabonaises de France, Suisse et du Benelux afin de réfléchir ensemble à l’avenir du pays. Différents aspects de la vie politique nationale et internationale ont été ainsi abordés, à l’occasion de la première étape de cette tournée européenne.
Le site d’information info241, rendant public cette information, a expliqué que Jean Ping, mandataire officiel du Congrès de l’opposition pour l’alternance, s’est prêté aux questions de ces compatriotes résidant hors du pays. Il leur aurait apporté des réponses franches aux différentes questions, notamment s’agissant de l’apparente absence de stratégie et de méthode de l’opposition.
Dans ce périple européen, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine est accompagné par l’évêque évangéliste Mike Jocktane, un éminent membre de l’Union nationale. Jean Ping a livré la vision du Front de l’opposition pour l’alternance, qui entend «libérer le Gabon du joug de la dictature d’Ali Bongo». Passant en revue les maux qui minent le pays, il a relevé la traque des opposants et journalistes, les crimes rituels et autres règlements de compte par voie judiciaire. Il a, en outre, essayé d’apaiser les inquiétudes des uns et des autres, «les rassurant sur la détermination de l’opposition à changer le cours de choses au Gabon», rapporte info241.
Pour leur part, les Gabonais d’Europe ont dit leurs regrets face à ce qu’ils considèrent comme une communication cacophonique de l’opposition. Pour eux, tel que relayé par info241, «on a l’impression que les acteurs ne partagent pas la même vision dans la réalisation du projet politique qui mettra fin au régime Bongo. L’action sur le terrain reste inaudible et souffre également d’incohérence dans la méthode qui ne semble pas comprise par le plus grand nombre de la population».
Quoi qu’il en soit, Jean Ping, après avoir répondu à toutes les questions des participants a été assailli par ses partisans qui l’ont encouragé à prendre ses responsabilités.