Joël Anicet Birinda, président de la LINAF, Ligue nationale de Foot gabonais, a animé un point de presse ce samedi 21 février 2015 à Libreville. Les raisons qui paralysent le championnat de football professionnel depuis le 29 mai 2014 et son redémarrage prévu pour le 21 mars 2015 étaient le but de cette rencontre avec les journalistes.
« Les difficultés pour démarrer la saison sportive nous amène à nous interroger sur la survie du championnat professionnel de football au Gabon » dixit Joël Anicet BIRINDA, Président de la Ligue Nationale de Football. Plusieurs raisons, selon lui, expliquent les motifs de l’arrêt du championnat professionnel depuis le 29 mai 2014. Il s’agit des arriérés de la saison sportive 2013-2014 à épurer ; de la subvention des mois de juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre 2014 et janvier et février 2015.
La situation qui prévaut actuellement dans le championnat professionnel crée une réelle crise au sein des clubs. Elle se traduit entre autre par le non paiement de huit(8) mois de salaires, la démotivation chez les joueurs…le risque élevé des poursuites judiciaires auprès des instances sportives pour non respect des clauses contractuelles.
Avec le budget global du National foot réduit de moitié, le Bureau Directeur de la LINAF et les clubs conviennent de jouer, pour le compte de la saison 2014-2015 et pour la phase allée, uniquement avec le paiement des arriérés de la saison 2013-2014.
Le championnat reprend dans un mois, jour pour jour, le samedi 21 mars 2015. La fin de la première phase est prévue pour le mercredi 20 mai 2015. La phase retour quant à elle, est prévue pour le samedi 30 mai 2015. Le championnat pour le compte de la saison 2014-2015 prendra fin le dimanche 26 juillet 2015.
C’est un énième programme, qui pour Joël Anicet BIRINDA, Président de la LINAF, « dépendra du règlement à brève échéance, au moins de la totalité des arriérés de la saison sportive 2013-2014. Faute de quoi, la Ligue Nationale de Football serait dans l’impossibilité d’organiser le championnat et les clubs seraient dans l’incapacité de maintenir en activité les joueurs et le personnel d’encadrement administratif et technique ».
